1.3.08

Vive le vent!


Ce matin, je me lève vers 10h, de bonne humeur, mais réveillée plus par un cri de mon ventre affamé que par le soleil. Laissant l'ours en pleine hibernation sonore dans la chambre, je me dirige vers la cuisine, et me prépare ma pitance de maïs au lait.
 Les coussins de mon fauteuil de larve me faisant de l'oeil, je cède à la tentation, et m'affale dignement, avec grâce et élégance, dans une tenue de reine, et coiffée comme telle, les yeux semi-entrouverts pour mieux percer les secrets du jour... je saisis la baguette magique, appuie sur le bouton lumineux moultes fois, et soudain, au détour d'un changement de vision de la boule de cristal, je tombe sur ça : 


Horreur et damnation, je n'ai jamais pu résister à ce film! et voilà comment, à 13h j'étais encore dans mon fauteuil, et presque au bord des larmes à réciter le fameux : " Frankly my dear, I don't give a damn...". 
D'aucuns (des langues de vipères, bien entendu!) diraient que ce film est un navet pour midinette en manque de romantisme. Je m'insurge. Ce film est réellement bon. Le scénario bien que légèrement infidèle au roman de Margaret Mitchell est quand même suffisamment bien écrit pour nous tenir en haleine pendant quatre heures (et encore, j'ai pris le film en cours de route) , les paysages et décors magnifiques (cette scène de l'incendie d'Atlanta!), le thème musical inoubliable... Encore un film exceptionnel des années trente ! Anecdote: le film a été produit en 1939 aux Etats-Unis, mais suite à la guerre, il n'est sorti qu'en 1950 en France.
 Bon, certes. C'est bien beau tout cela, mais est-ce une raison pour le regarder à chaque fois que je tombe dessus? Oui. Ce film est un bijou esthétique pour les yeux. Quatre heures qui valent largement les quelques une heure et demie de bien des films contemporains. Aucun regret, même pour mon boulot en attente tellement cette fresque est parfaitement réalisée. 
Et puis, pour convaincre les geekettes qui me rendent visite et qui ne connaissent pas encore ce film, il est des détails qui font le rêve de toute femme. Je ne parle pas du décor recréant Tara, la magnifique plantation, mais bien des robes spendides de Scarlett. Des nouveautés à chaque scène, des tissus qu'on a envie de caresser... Qui ne rêverait pas de les essayer?!... Chanceuse Vivien Leigh! Perso, je fantasme depuis toujours sur ce modèle : 

Je me damnerai pour avoir en main quelque chose qui ressemble à ce petit bijou rayé. 

Bon, mais soyons honnêtes. Pour celles qui ont déjà vu le film, une chose essentielle qui nous fait craquer... c'est quand même ce magnifique personnage qu'est Rhett Butler! Rien à faire du fluet Ashley Wilkes pour lequel craque cette gourde de d'O'hara! Si j'avais été à sa place...  Eh oui, je me pâme devant le viril homme du sud. Je louche sur l'élégant Clark Gable. Et surtout je fond devant ses grands yeux bleus pétillants, passionnés, brisés... 


Un film avec Clark est pour moi synonyme d'excellence. Je sais, je suis -comme toujours- très objective. et je m'attend à quelques commentaires dès demain...

Mais, franchement, mes chers, c'est le cadet de mes soucis...

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