3.8.09

Lectures de vacances


Pendant les vacances, je profite de mon temps libre (autrement dit les rares moments où je ne suis pas occupée à flemmarder) pour lire ou relire certains bouquins. Ceux que je n'ouvre que quand le soleil est présent, et la température supérieure à 18°C. Mes bouquins de plage, de gare, de hamac, de soirées solitaires. Ceux sur lesquels je laisse des traces de glaces, de crème solaire, des pages cornées, des fleurs séchées. Ceux sur lesquels j'écris, je souligne, je dessine. Ceux que j'ai acheté en plusieurs exemplaires à cause de l'usure, des pages recollées au scotch. J'ai recommencé depuis quelques jours.

Voici donc mes favoris depuis plusieurs années :

- les chroniques d'Anne Rice : vampires ou sorcières, j'adore le décalage entre le gore malsain et l'ambiance de la plage ou de la campagne ensoleillée. Peut-être tout simplement parce que la seule fois où j'ai lu ses textes la nuit, j'ai cauchemardé... Je relis depuis hier l'histoire des sorcière Mayfair. Sont soulignées les descriptions de la maison Mayfair (celle de mes rêves), de la Nouvelle-Orléans, des passages oniriques... J'y ai inclus une petite généalogie il y a quelques années pour me repérer. Ceux qui connaissent l'histoire comprendront, vu le nombre d'incestes féconds au sein de cette famille Mayfair...
Je pense réattaquer les vampires en anglais d'ici une semaine ou deux.

- les livres de Tolkien : plus particulièrement le cycle de l'anneau, et le Silmarillion. En anglais, bien évidemment, vu la densité de ses textes, malheureusement non traduisible en français. J'aime son univers, ses mots archaïques, l'épopée sans fin. Sans oublier les heures que j'ai pu passer plus jeune à écrire en elfique (on ne va pas lancer le débat sur les différentes langues elfiques...), ou en nain, à faire des généalogies... C'est simple, la carte de la Terre du milieu trône au dessus de mes toilettes, les illustrations de John Howe sur mon ordi.

- les Harry Potter : ces livres sont mes potes du dimanches matin, des petits déj' à rallonge, des soirées réconforts au coin du feu. Je commence à en connaître des passages par coeur. Je les lis plus particulièrement pendant mes vacances pour la simple et bonne raison que quand j'en lis un, il faut à tout prix que je me tape les autres... Ce qui demande un peu de temps, même si je lis très vite!

- la trilogie A la croisée des mondes de Philipp Pullman : mes livres "amis" par excellence. Ceux que j'emmènerais sur une île déserte. Ceux dans lesquels je voudrais vivre. Ceux que je ferai relier un jour. Ceux qui me consolent. Ceux que j'aurais voulu écrire. Un billet entier ne suffirai pas pour expliquer tout ce que ces livres représentent pour moi. Trop intime.

- des policiers : au hasard de mes achats avant d'aller à la plage : Larsson, Vargas... Mais je retrouve toujours avec un immense plaisir mes Conan Doyle que j'ai laissés chez mes parents. Cela m'évite de m'y replonger trop souvent (je tombe facilement amoureuse de Sherlock) et le plaisir des retrouvailles est toujours aussi intense. J'ai laissé tombé les King, Clark, et Cornwell depuis des années, je m'ennuyais avec eux. Je vais peut-être réessayer cette année...

- les nouvelles de Maupassant : abandonnées aussi chez les parents. Je ne sais pas si c'est l'air normand, mais je les savoure dès que je rentre, et les emmène au bar, chez le glacier, dans le jardin... un champs de pommiers moqueurs dans mon sac.

- Le jour des baleines de Michaël Morpurgo : le bouquin qui traîne chez ma belle-mère, et que je lis à chaque première nuit passée là-bas. Le livre que Bibi n'a jamais lu et qui est pourtant l'un des survivants de sa bibliothèque scolaire. Un des rares livres qui m'ait fait pleurer.

- Ce qui me permets d'enchaîner sur le livre suivant : Mon bel oranger, livre lui aussi abandonné chez ma belle-mère, et qui occupe généralement ma deuxième soirée chez elle.

Outre les Anne Rice, j'ai entamé depuis peu un nouveau cycle Neil Gaiman. Cela me prend parfois : je lis tous les bouquins d'un auteur que j'ai sous la main. Et comme j'ai depuis peu les derniers bébés du bel américain, encore non traduits, je pense que la serviette de plage a trouvé ses nouveaux copains...

Et vos lectures estivales?

p.s. : image : vieille photo d'une plage que je fréquente beaucoup... et qui n'a pas vraiment changé.

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