Ma mission paraissait pourtant simple : trouver le premier album d'un jeune auteur pour pouvoir le chroniquer pour ma bien-aimée rédac' chef. Pleine de bonnes intentions, je me précipitai chez mon libraire spécialisé préféré (la librairie Super Héros, ça vous dit quelque chose?). Et là ce fut le drame : impossible de dénicher un petit trésor d'ingéniosité, un petit dessin ne demandant qu'à être regardé qui aurait fait partie d'un nouveau né....
Par contre, j'ai trouvé cet excellent deuxième album de Nicolas Presl. Le premier, Priape, m'avait déjà fait de l'oeil en 2006, mais celui-là fait plus que confirmer le talent de son auteur. Pas un mot, un dessin en noir et blanc qui tranche dans le sujet, l'action et l'émotion avec cruauté, des planches bourrées de références culturelles picturales. c'est simple, on sent plus qu'on ne voit l'histoire se dessiner, on vacille au bord du gouffre de cet univers onirique cauchemardesque. Une bonne claque, la première depuis le From Hell d'Alan Moore en ce qui me concerne.
p.s. : je suis aussi repartie avec une édition française de Moomin... on y reviendra....
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