Je ne parle pas souvent de politique ici. Non pas que cela ne m'intéresse pas, mais j'ai une légère tendance à balancer tout ce qui se trouve à portée de main quand on aborde le sujet, et je ne voudrais pas abîmer mon ordi... j'ai passé sous silence le divorce, le mariage arrangé, les tentatives pour modifier la constitution, la volonté d'annihiler toute liberté (y compris et surtout celle d'expression)... mais là, quand même, depuis dimanche je rigole bien!
Qu'un homme ayant fait de si hautes études, et prétendant pour cela à un si haut salaire, emploie un vocabulaire si populaire, honnêtement, moi, ça me poile!
Il eut été si simple à notre cher président d'écarter élégamment le malotru d'un simple et hautain "si cela ne vous sied point, éloignez-vous alors de mon chemin très cher". Les neuilliens auraient applaudi sa majesté en faisant moultes courbettes. Le bas peuple, n'ayant pas compris un traître mot, aurait mesuré l'étendue de l'intelligence de son chef en ne soupçonnant pas la moindre manipulation... (tout comme avec les monarques précédents Charles, François et Jacques...). Mais non. Notre président, contaminé par une démagogite aigüe chronique, se mit au niveau du voyou pas encore karcherisé qui le dédaignait. Pour un homme habitué à se maîtriser (tout comme le bouton nucléaire soit dit en passant...), et à domestiquer la langue française, l'effort était intense. Comment se montrer identique au petit français moyen, comment faire oublier ses efforts pour passer certaines lois rétroactivement de façon toute à fait illégale, comment enfin faire une nouvelle fois parler de soi dans tous les médias en évitant soigneusement le sujet politique? Un indice, c'est une phrase qui me vient souvent en tête en ce moment quand je m'intéresse à la politique...
C'est simple, il s'agit de quatre mots : "Casse toi pauvre con".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire