12.9.08

Suivez l'imprévu...

JOUR III, partie 1

Après un dimanche plutôt tranquille, le travail reprend le lundi matin pour l'un d'entre nous... Ce n'était pas prévu, mais tant mieux! J'ai encore tant de choses à visiter, et je me sens si bien ici... Laissée comme samedi à côté de la voiture, je décide d'aller prendre quelques photos en changeant de rive sur des ponts plus lointains, et surtout, plus fréquentés par les voitures... impossible de traverser à moins d'arpenter tout le pont dans un sens, puis dans l'autre! Mais honnêtement, au petit matin, ça réveille, et après tout, la photo vaut bien quelques effluves de moteur de camion...

Vue du pont Carola, la terrasse de Brühl, toujours aussi belle. D'ailleurs, je redescends ensuite sur les prairies de l'Elbe, et décide de passer par le pont Auguste pour la rejoindre (trop de camions finalement)... petite marche matinale au bord de la rivière... et arrivée à mon QG très touristique où je décide de me poser sur un banc le temps d'écrire quelques cartes postales (aux gens dont je connais l'adresse par coeur, désolée pour les autres, mais je me rattrape ici...). Le temps surtout d'attendre l'ouverture de l'Albertinum, le musée d'art moderne.


Une sculpture à côté de l'église catholique de la cour, au bout de la terrasse... Après avoir enfourné mes lettres dans une boîte, je me dirige lentement vers le musée... et vois enfin ces écritures que je regarde du coin de l'oeil depuis trois  jours: "réouverture du nouveau musée en 2010" (traduction par mes soins, parce que ce n'est indiqué nulle part en d'autres langues). Cette bannière est immense, à peu près cinq mètres sur deux... ça fait trois jours que je passe devant... et je comprends seulement maintenant, après avoir patienté trois quart d'heure (Tête de lune!)... Pas de problème, je descends un petit escalier derrière l'académie des Beaux-Arts pour rejoindre l'église Notre-Dame...



L'académie des Beaux-Arts

L'église Notre-Dame, par une rue de traverse.

Palais du comte de Cosel, actuellement hôtel. (le comte était le fils du roi Auguste le Fort et de sa maîtresse... j'adore les commérages de cour!).
Après avoir traversé des rues ressemblant à la Mainstreet d'Eurodisney, j'arrive au pied de l'église, et vois derrière une porte ouverte deux personnes qui me sourient... et me vendent un ticket pour monter dans le clocher. Nous avions visité l'église de nuit hier, juste après le repas, mais comme toujours, interdiction de prendre des photos, et surtout il y avait un peu de monde. Là, il est dix heure et des poussières,  et je suis visiblement la deuxième ou troisième visiteuse de la journée. 
Un petit quart d'heure de montée, deux escaliers de bateaux (vous savez, le truc qui ressemble plus à une échelle qu'à des marches), et enfin, je débouche à l'air libre, plus haut que ce que j'avais imaginé. Et là, bonheur, l'utilisation de l'appareil photo est autorisée, et même fortement recommandée.

L'académie des Beaux-Arts au premier plan. Derrière, le pont Carola, et au fond sur la droite, la boite dans laquelle Bibi travaille, alors que je prends le soleil et le vent en narguant le ciel... Queen of the world...


Des maisons de poupées... non, la rue juste en dessous... une vague impression d'être au dessus de la maquette de Beetlejuice, ou dans la maison de Wendy dans Hook...

Le pont Auguste, puis de droite à gauche, le clocher de l'église catholique, le palais Taschenberg et au fond, on devine l'opéra Semper, les jardins du Zwinger et le pont Maria. 

Si vous allez un jour là-bas, je vous conseille vraiment de faire le clocher de l'église en dernier ; j'y suis arrivée par hasard, mais comme j'avais déjà visité une très grande partie de la ville, j'ai pu reconnaître et mettre un nom sur ce que je dominais, et surtout me rappeler avec bonheur tout ce que j'avais vu. 

Une bonne vingtaine de minutes en haut (au lieu du quart d'heure autorisé) et il faut redescendre... les joues fraîches et rouges (à quoi bon nier mes origines?), les cheveux dressés, et impossibles à coiffer car le vent s'en est chargé, du soleil plein les yeux, et je retourne dans l'ombre accueillante de l'église...

à suivre...

Aucun commentaire: