15.9.08

un kilomètre à pied...

Après être descendue du ciel, et persuadée qu'il ne me reste que quelques heures à passer en ville, je retourne faire un petit tour dans les quartiers que j'ai aimé pour prendre quelques détails en photo. 
Par exemple, la fontaine du voleur d'oies, non loin de l'Altmarkt. Puis, je décide de marcher un peu pour aller dans des lieux qui m'intriguent, mais que, avouons-le, je n'avais pas prévu de visiter, car trop loin pour mes petites pattes. Je me suis suis ainsi retrouvée, après une longue balade sur les quais, devant cette manufacture de tabac (la Yenidze), très accessible... (des travaux, une quatre voies, et le chemin de fer... tant pis, on utilise le zoom!)

Je traverse le pont, un peu déçue d'être allée si loin pour presque rien. La ville m'offre cependant une belle surprise : le palais japonais, juste en face!

Je profite un peu du parc, de l'averse abritée sous une pagode avec une magnifique vue sur la terrasse de Brühl, puis je pars vers le quartier très bourgeois de la Königstrasse. 

Je ne sais pas si c'est à cause de la pluie, mais je n'ai pas trouvé ce quartier si joli. Heureusement, les halles de la nouvelle ville m'ont rendue le sourire par leur ambiance. Après une petite pause, je retourne vers la vieille ville, où les détails ignorés jusque là me sautent aux yeux... allez-savoir pourquoi!



Un peu fatiguée par les marches du matin, je décide d'aller me poser dans le parc Bürgerwiese, à côté de la fontaine Mozart :

Malheureusement, pas de banc! Direction les sièges moelleux et secs de la voiture où je devrais arriver à l'heure pour la sortie du travail... encore de la marche en prévision : tout le grand parc à traverser et deux avenues à remonter... avec ce petit goût triste de dernière fois... 

Finalement, il y a toujours des choses à voir, et la marche n'est pas monotone, surtout quand je tombe nez à nez avec le musée de l'hygiène, et me paie un fou rire nerveux... oui, je pensais en le contournant que c'était une entreprise qui avait vraiment des locaux bizarres, et un peu carrés... eh bien non, c'est un musée. Mais je n'ai pas le temps de le visiter, car je suis sauvée d'une énième averse par Bibi qui me récupère : je n'ai jamais autant apprécié le fait de retrouver une voiture bien chaude! Au passage, je découvre qu'on m'accorde une matinée de plus. Ravis, nous passons une petite soirée tranquille dans un restau du centre ville, et nous couchons tôt, comme si nous avions enfin atteint la moyenne d'âge des groupes de touristes croisés en passant... La marche, ça fatigue! (ben oui!) 

Fin du jour III (lundi 1er septembre)
à suivre...

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