20.11.08

Félicien, mon nouveau copain

Frontispice des Diaboliques

Je ne sais pas si vous connaissez Félicien Rops, mais je l'ai découvert depuis peu à l'occasion d'une soirée au musée d'Orsay, et je dois l'avouer, j'ai eu un petit coup de foudre. Il s'agissait d'une soirée littéraire sur Barbey D'Aurevilly -et là, je vous entends d'ici, avec les "comment elle se la pète" ou "encore des bouquins! monomaniaque la fille!", mais je m'en moque...- où au détour d'une conférence, j'ai découvert ce premier illustrateur des Diaboliques. Bon, le bouquin, je l'ai lu, relu, il est dans les livres accessibles facilement à côté de Poe, Wilde, et Villiers. Inutile de vous dire l'état de ses pages, quand elles tiennent encore... (Au passage : encore un grand écrivain normand... comme quoi la pluie finalement...). 
Mais voilà, je ne connaissais pas d'édition illustrée (ok, je ne l'avais pas cherchée...). Et là, je vois des images qui correspondent parfaitement à celle que j'imagine. A un tel point que c'en est troublant... donc, je me renseigne sur leur auteur, et je découvre Félicien, dandy décadent au parfum souffré, favori de cette fin de XIXe siècle, mais un peu trop incorrect pour avoir laissé un souvenir immuable dans l'esprit commun... sauf que... quand on regarde bien, on découvre quand même son influence chez des peintres postérieurs, dont Balthus, Modigliani, ou Munch("la petite masque" illustrant le dernier amour de Don Juan se retrouve dans "la puberté" de Munch par exemple...). Je vous laisse ici quelques images glanées après une longue recherche sur la toile, et dès que je trouve un livre intéressant sur ce dessinateur, je vous en parle plus longuement... 
Le dessous de cartes d'une partie de Whist

Le bonheur dans le crime

Le dernier amour de Don Juan

Je vous fais grâce des explications des illustrations : vous n'avez qu'à lire le bouquin de Jules! Ce n'est pas long, et c'est juste horriblement bon...

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