12.2.09

Influences...possessives.


Depuis que mon stage est fini (une petite semaine), j'ai travaillé (un peu) la littérature mais j'ai surtout beaucoup gribouillé pour faire plaisir à une amie (et à moi, soyons honnête). 
Et comme à chaque fois que je prends le fusain ou le pinceau, une chose m'a retenue et ennuyée : j'ai beaucoup de mal à me détacher des peintres et dessinateurs que j'aime ou connais. Où s'arrêtent leurs idées et où commencent les miennes? Dès que je m'éloigne du figuratif, j'ai du mal à me trouver...
C'est pour cela que je n'écris pas de fiction. Etant une dévoreuse de bouquins, j'ai toujours l'impression dès que je prends la plume d'écrire du "déjà vu", de pomper le style de tel auteur, ou les histoires de tel autre... Jusqu'à là, le sentiment m'avait relativement épargnée pour le pinceau. Et puis voilà, il m'a rattrapée hier soir...
Cela vous arrive-t-il parfois? Et que faites-vous dans ces cas-là?
J'en appelle à vous plumes et pinceaux lecteurs de ces lignes!

p.s. : Antoine Duc, Le silence des idoles

3 commentaires:

csalyad a dit…

Je pense que l'inspiration est le plus beau des hommages, apès tout est dans le "feeling". La peinture abstraite est, pour moi, le reflet d'émotion plus que de la raison... arrête de penser!!!

la comète a dit…

j'essaie... mais j'ai besoin de réfléchir avant chaque peinture... je croque beaucoup, ai un carnet d'idée, et ne peux prendre le pinceau tant que je n'ai pas une image précise en tête... qui soit un minimum la mienne :) eh oui, il me faut tout ça pour décoller les images des autres de mes rétines :)

la comète a dit…

*idées... excuses...