30.6.10

Voilà, c'est fini...


Non, je ne parle pas pour l'équipe de foot du Portugal. J'admets avoir regardé la fin du match, et cette maudite 63e minute... en pensant très fort à deux amies qui devaient prier devant leur télé.

Je ne parle plus non plus des chroniques de Porte et Guillon, vous savez déjà ce que j'en pense.

Encore moins de cette idée de relancer les chemises Hawaïenne, qui n'est définitivement pas bonne... Les grosses fleurs psychédéliques, c'est fini depuis les années 70. Je n'arrête pas de croiser des jeunes hommes en short blanc et torchon criard. Sur Tom Selleck, c'était déjà de très bon goût, alors que lui, pourtant, il avait la voiture assortie, et Zeus et Apollon... Bref, je m'égare.

C'est fini. Aujourd'hui, j'ai éteint mon ordinateur de bureau avec vue sur la Tour Eiffel pour la dernière fois. Je suis partie, tranquillement, silencieusement, la dernière. Neuf mois que je me levais le matin en pestant moins fort que d'habitude (parce qu'il ne faut pas pousser mémé dans les orties non plus, se lever tôt le matin, c'est pas correct). Neuf mois que je rentrais le soir, en étant contente du travail accompli.

Et j'ai beau me la jouer grand sourire et fille en vacances, lunettes de soleil déjà sur le nez, et tong à un pied, j'en ai gros comme dirait l'autre. Je laisse derrière moi non seulement des collègues fantastiques, mais aussi des livres et des collections sur lesquelles j'adorais travailler.

Des petites voix ont soufflé que je continuerais à massacrer joyeusement les auteurs, et surtout les textes de chez moi. J'en suis très heureuse. Mais les mails porteurs de blagues idiotes et les rires retenus de mes collègues, les chuchotements qui s'emballent et les vannes pourries vont me manquer.

Et puis, honnêtement, les vacances réelles ne commenceront que le 24 juillet après 18h. D'ici là, j'ai un mémoire à finir, des illus à améliorer, des textes à lire, et surtout, une bibliothèque à ranger, parce que neuf mois en maison d'édition, ça se voit jusque dans les toilettes !

5 commentaires:

E a dit…

C'est fini et pourtant tout commence!

Ravie de voir que notre conversation luxembourgeoise se retrouve dans le ciel au milieu des nuages!
Vraiment cool de te voir :)

Cathia a dit…

Ouh, dis, tu m'as mis les larmes aux yeux... Un bisou, une pensée, et quand tu veux pour une papote !!

la comète a dit…

Elsa : comme toujours je suis les conseils du maître. Déjà que l'idée de créer un blog m'avait été soufflée... Contente de te voir aussi :D

Cathia : garde des larmes pour la semaine prochaine, et le moment où tu vas monter dans le taxi avec une belle robe blanche... On papotera :D

Puceron Zélé a dit…

Je crois comprendre ce que tu ressens, j'ai éprouvé la même chose il y a ... quelques temps déjà, si ça peut te consoler je t'attends avec du bon foie gras, des balades au bord de l'eau, l'ambiance des grands marchés qui sentent bon les produits du sud-ouest et une glace à la violette-lait de brebis à tomber(je t'achète déjà une glacière pour ton retour).

la comète a dit…

J'emmène mes deux glacières, c'est plus prudent...